Les souverains de la Renaissance sont sensibles aux manifestations artistiques et intellectuelles de l’humanisme. Ils s’intéressent alors à la création artistique de leur temps et mènent une intense politique de mécénat.
À Fontainebleau, François Ier décide de faire appel à de nombreux artistes italiens afin d’embellir le château : Rosso arrive en 1530, Primatice en 1532, Sebastiano Serlio est nommé en 1541 « painctre et architecteur ordinaire », Benvenuto Cellini séjourne en France entre 1540 et 1545 et réalise La Nymphe en bronze pour embellir la porte Dorée. Francesco Scibec de Carpi réalise les lambris de la galerie François Ier. Des œuvres de Léonard de Vinci (La Joconde) ou de Raphaël (La Grande Sainte Famille) étaient conservées à Fontainebleau.
L’Ignorance chassée du temple
L’appel à des artistes polyvalents
La mythologie gréco-romaine,
une référence des élites cultivées